US President-elect Joe Biden may have promised a “return to normalcy,” but the truth is that there is no going back. The world is changing in fundamental ways, and the actions the world takes in the next few years will be critical to lay the groundwork for a sustainable, secure, and prosperous future.
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PRINCETON – La récente annonce de la tenue du référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne au sein de l'UE le 23 juin a été rapidement suivie d'une baisse marquée de la livre. La volatilité de la livre devrait perdurer jusqu'au référendum et connaître des pics aux moments où le Oui à la sortie, "le Brexit", sera donné gagnant. Il pourrait en résulter une prophétie auto-réalisatrice dans laquelle la volatilité des marchés et l'instabilité politique poussent les électeurs britanniques à rejeter l'UE – ce qui serait extrêmement dangereux pour eux et pour leurs partenaires européens.
Cette situation n'est pas sans rappeler ce qui s'est passé au cours du 20° siècle, quand le taux de change de la livre était une obsession nationale au Royaume-Uni et que des crises monétaires sapaient régulièrement la crédibilité des gouvernements successifs et engendraient le chaos dans la vie politique. Par exemple en août 1931 (au milieu de la Grande dépression), une crise financière et la ruée pour la vente de la livre ont contraint à la démission le gouvernement travailliste du Premier ministre Ramsay MacDonald. Il a été remplacé par un gouvernement de coalition et le parti travailliste a éclaté.
En 1967, un autre gouvernement travailliste mené par Harold Wilson a été ébranlé par une dévaluation liée à une attaque spéculative. Les travaillistes ont perdu les élections qui ont suivi. Ils sont revenus au pouvoir en 1974, mais moins de deux ans après la Grande-Bretagne était frappée par une nouvelle crise monétaire, d'une ampleur telle que le FMI a dû intervenir. Une fois de plus les travaillistes ont perdu les élections suivantes et le parti s'est divisé.
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