MUNICH – La Première ministre britannique, Theresa May, l'a confirmé : le Royaume-Uni va sans l'ombre d'un doute quitter l'UE et négocier un nouvel accord commercial. Reste à savoir ce que l'UE est prête à accepter en terme d'accord.
May l'a exprimé clairement, la Grande-Bretagne ne veut pas d'un accord comparable à celui qui existe entre l'UE et la Suisse ou la Norvège, car cela supposerait que son pays fasse des concessions en matière d'immigration. Elle exclut également de se soumettre à la juridiction de la Cour européenne de justice accusée par les dirigeants britanniques de favoriser des intérêts particuliers.
Mais l'UE n'est pas disposée le Royaume-Uni en faire à sa guise, en tout cas pas sans en payer le prix. Les dirigeants de l'UE ne sont pas disposés lui accorder un accès libre au marché unique s'il se refuse à la libre circulation des personnes. L'entêtement des Européens tient en partie à leur crainte de voir d'autres pays quitter l'UE si l'accord final est trop favorable au Royaume-Uni. Mais leur volonté de punir les Britanniques, ne serait-ce que pour dissuader d'autres membres de l'Union de suivre leur exemple, entre aussi en ligne de compte.
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With recent landmark legislation to support decarbonization and innovation, the United States is making up for lost time after its failed 40-year experiment with neoliberalism. But if it is serious about embracing a new paradigm, it will need to do more to help bring the rest of the world along.
explains how to minimize the political risks of new spending packages in the US and Europe.
What would a second Donald Trump presidency mean for US foreign policy and the world? While the man himself is unpredictable, his first term and his behavior since losing re-election in 2020 offer plenty of clues, none of which will be comforting to America's allies.
considers the implications of the 2024 presidential election for America's foreign policy and global standing.
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May l'a exprimé clairement, la Grande-Bretagne ne veut pas d'un accord comparable à celui qui existe entre l'UE et la Suisse ou la Norvège, car cela supposerait que son pays fasse des concessions en matière d'immigration. Elle exclut également de se soumettre à la juridiction de la Cour européenne de justice accusée par les dirigeants britanniques de favoriser des intérêts particuliers.
Mais l'UE n'est pas disposée le Royaume-Uni en faire à sa guise, en tout cas pas sans en payer le prix. Les dirigeants de l'UE ne sont pas disposés lui accorder un accès libre au marché unique s'il se refuse à la libre circulation des personnes. L'entêtement des Européens tient en partie à leur crainte de voir d'autres pays quitter l'UE si l'accord final est trop favorable au Royaume-Uni. Mais leur volonté de punir les Britanniques, ne serait-ce que pour dissuader d'autres membres de l'Union de suivre leur exemple, entre aussi en ligne de compte.
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