Javier Solana was EU High Representative for Foreign and Security Policy, Secretary-General of NATO, and Foreign Minister of Spain. He is currently President of the ESADE Center for Global Economy and Geopolitics, Distinguished Fellow at the Brookings Institution, and a member of the World Economic Forum’s Global Agenda Council on Europe.
MADRID – Dans trois mois, les citoyens britanniques devront décider s’ils resteront ou non au sein de l’Union européenne. Mais ils ne sont pas les seuls à devoir évaluer leur avenir politique. Le prochain référendum pose aussi deux questions importantes pour le reste de l’Europe.
La première question consiste à savoir quel résultat du référendum les Européens préfèrent ou devraient préférer. Certains ont déjà jeté l’éponge sur le dossier du Royaume-Uni, faisant valoir qu’un partenaire envisageant de quitter l’Union n’est pas, de toute manière, le genre de partenaire dont il voudrait. Que l’on souscrive ou non à cette opinion, il vaut la peine d’étudier cet argument. En fait, ce serait faire preuve de naïveté de ne pas se poser la question suivante : « Retenir à tout prix un membre qui remet en question le principe même de l’intégration européenne est-il réellement dans l’intérêt supérieur de l’Union européenne ? »
En réalité, le débat public britannique sur la souveraineté ne cessera pas après le scrutin. Après tout, même si la majorité répond « oui » à l’Union européenne, un segment de la population qui selon les sondages est non négligeable demeurera convaincu que la Brexit aurait été préférable pour le Royaume-Uni.
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