LAHORE – En 2005, lors d’une visite à Islamabad, j’ai rencontré le président pakistanais Pervez Musharraf et lui ait relaté une conversation que j’avais eue avec le Premier ministre indien Manmohan Singh. Le dirigeant indien, que je connais depuis de nombreuses années, m’avait fait part de son désir de voir son legs politique comprendre une amélioration des relations avec le Pakistan.
La réponse de Musharraf ne manquait pas d’intérêt. Il me dit qu’il avait le même souhait, mais que des efforts soutenus des deux côtés seraient nécessaires pour faire évoluer la situation. « J’ai invité Manmohan à venir au Pakistan une demi douzaine de fois. Je lui ai également proposé de se rendre au village, près de Chakwal, où il est né. Mais il continue à tergiverser », me dit-il.
J’ai rapporté ces propos à Singh, qui m’expliqua que dans une démocratie telle que l’Inde, de nombreuses tractations avec les membres de la coalition et les hauts fonctionnaires de l’administration étaient nécessaires pour que le Premier ministre puisse se rendre au Pakistan, en précisant que « Musharraf est un militaire, il n’a qu’à faire ses valises et venir en Inde ».
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Americans have long seen their country as morally exceptional, but their exceptionalism actually comprises three distinct views. Whichever prevails in next year’s presidential election will have significant implications for ongoing conflicts in Europe, Asia, and the Middle East.
identifies three strands of the concept and their implications for US foreign policy after next year’s election.
With a likely rematch between Joe Biden and Donald Trump in the 2024 US presidential election, America and the rest of the world were heading into a perilous period even before the latest conflagration in the Middle East. Turmoil in the region will cloud the broader economic outlook – and could dim Biden’s chances.
worries global economic and political developments will put Donald Trump back in the White House.
Around the world, foreign-policy strategists are grappling with new international dynamics, from the Sino-American rivalry and ongoing hot wars to the broader breakdown in multilateral global governance. However, there is much debate about whether global power and alignments are truly shifting, and in what ways.
consider whether the world will become more multipolar or “non-aligned” in the new year.
LAHORE – En 2005, lors d’une visite à Islamabad, j’ai rencontré le président pakistanais Pervez Musharraf et lui ait relaté une conversation que j’avais eue avec le Premier ministre indien Manmohan Singh. Le dirigeant indien, que je connais depuis de nombreuses années, m’avait fait part de son désir de voir son legs politique comprendre une amélioration des relations avec le Pakistan.
La réponse de Musharraf ne manquait pas d’intérêt. Il me dit qu’il avait le même souhait, mais que des efforts soutenus des deux côtés seraient nécessaires pour faire évoluer la situation. « J’ai invité Manmohan à venir au Pakistan une demi douzaine de fois. Je lui ai également proposé de se rendre au village, près de Chakwal, où il est né. Mais il continue à tergiverser », me dit-il.
J’ai rapporté ces propos à Singh, qui m’expliqua que dans une démocratie telle que l’Inde, de nombreuses tractations avec les membres de la coalition et les hauts fonctionnaires de l’administration étaient nécessaires pour que le Premier ministre puisse se rendre au Pakistan, en précisant que « Musharraf est un militaire, il n’a qu’à faire ses valises et venir en Inde ».
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