KABOUL – Comme si le conflit armé entre les forces du gouvernement afghan soutenues par la coalition menée par les États-Unis et les talibans ne suffisait pas, l’Afghanistan fait face à une crise qu’il voudrait pouvoir qualifier de succès : le Grand Retour.
De Jalalabad à Herat – en fait, dans tout le nord de l’Afghanistan – les signes du retour des Afghans en exil sont visibles. Partout circulent des camions pakistanais bariolés, avec leurs chargements de poutres et de fenêtres de bois, de portes et de cadres de lits, le tout surmonté de femmes et d’enfants.
L’échelle du déplacement est énorme : à l’apogée de l’exode, jusqu’à six millions d’Afghans vivaient hors de leur pays, principalement au Pakistan et en Iran. Environ les trois quarts d’entre eux s’étaient exilés après l’invasion soviétique de 1979, un peu moins avaient fui le règne du président prosoviétique Nadjibullah ou la guerre civile 1992-1996 qui s’ensuivit entre les différents partis moudjahiddines et les talibans. Certains, qui avaient soutenu les talibans, sont partis quand leurs dirigeants ont été chassés à l’entrée de l’Alliance du Nord à Kaboul en novembre 2001.
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Since the 1990s, Western companies have invested a fortune in the Chinese economy, and tens of thousands of Chinese students have studied in US and European universities or worked in Western companies. None of this made China more democratic, and now it is heading toward an economic showdown with the US.
argue that the strategy of economic engagement has failed to mitigate the Chinese regime’s behavior.
While Chicago School orthodoxy says that humans can’t beat markets, behavioral economists insist that it’s humans who make markets, which means that humans can strive to improve their functioning. Which claim you believe has important implications for both economic theory and financial regulation.
uses Nobel laureate Robert J. Shiller’s work to buttress the case for a behavioral approach to economics.
KABOUL – Comme si le conflit armé entre les forces du gouvernement afghan soutenues par la coalition menée par les États-Unis et les talibans ne suffisait pas, l’Afghanistan fait face à une crise qu’il voudrait pouvoir qualifier de succès : le Grand Retour.
De Jalalabad à Herat – en fait, dans tout le nord de l’Afghanistan – les signes du retour des Afghans en exil sont visibles. Partout circulent des camions pakistanais bariolés, avec leurs chargements de poutres et de fenêtres de bois, de portes et de cadres de lits, le tout surmonté de femmes et d’enfants.
L’échelle du déplacement est énorme : à l’apogée de l’exode, jusqu’à six millions d’Afghans vivaient hors de leur pays, principalement au Pakistan et en Iran. Environ les trois quarts d’entre eux s’étaient exilés après l’invasion soviétique de 1979, un peu moins avaient fui le règne du président prosoviétique Nadjibullah ou la guerre civile 1992-1996 qui s’ensuivit entre les différents partis moudjahiddines et les talibans. Certains, qui avaient soutenu les talibans, sont partis quand leurs dirigeants ont été chassés à l’entrée de l’Alliance du Nord à Kaboul en novembre 2001.
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