BIRMINGHAM, ALABAMA – Les États-Unis ont besoin de remobiliser leur population, au sens propre du terme.
Jusqu’à ma retraite au poste de 31e commandant du Corps des Marines des États-Unis, j’ai pendant 25 ans porté fièrement sur la poitrine l’aigle, le globe et l’ancre qui constituent l’insigne de l’USMC. J’ai affronté tous les types d’ennemis sur les théâtres de conflit, sans peur ni hésitation, car j’ai toujours profondément cru en la démocratie américaine, ainsi qu’en la Constitution qui la sous-tend. Aujourd’hui, nous perdons cette conviction et cet attachement.
Lorsque j’étais jeune Marine au Viêtnam, à une époque de profonde division interne en Amérique, environ la moitié de la population disait avoir confiance en ses compatriotes américains. Ce chiffre était déjà extrêmement décourageant. Aujourd’hui, d’après une récente étude de la Brookings Institution, il n’atteint même pas un tiers. Le discours civique des Américains a quasiment disparu, cédant la place à une apathie pessimiste, à un esprit de parti aveugle, ainsi qu’à une détestation des citoyens à l’égard des autres, qui n’est pas à l’image de notre pays.
BIRMINGHAM, ALABAMA – Les États-Unis ont besoin de remobiliser leur population, au sens propre du terme.
Jusqu’à ma retraite au poste de 31e commandant du Corps des Marines des États-Unis, j’ai pendant 25 ans porté fièrement sur la poitrine l’aigle, le globe et l’ancre qui constituent l’insigne de l’USMC. J’ai affronté tous les types d’ennemis sur les théâtres de conflit, sans peur ni hésitation, car j’ai toujours profondément cru en la démocratie américaine, ainsi qu’en la Constitution qui la sous-tend. Aujourd’hui, nous perdons cette conviction et cet attachement.
Lorsque j’étais jeune Marine au Viêtnam, à une époque de profonde division interne en Amérique, environ la moitié de la population disait avoir confiance en ses compatriotes américains. Ce chiffre était déjà extrêmement décourageant. Aujourd’hui, d’après une récente étude de la Brookings Institution, il n’atteint même pas un tiers. Le discours civique des Américains a quasiment disparu, cédant la place à une apathie pessimiste, à un esprit de parti aveugle, ainsi qu’à une détestation des citoyens à l’égard des autres, qui n’est pas à l’image de notre pays.