WATERLOO/EAST LANSING — La pandémie de la COVID-19 et la guerre en Ukraine ont entraîné des hausses majeures du prix des denrées ces dernières années, compromettant ainsi gravement la sécurité alimentaire. Dans l’état actuel des choses, les prix mondiaux des aliments sont descendus des sommets de l’an dernier, mais personne ne devrait s’en contenter : les problèmes alimentaires mondiaux sont loin d’être disparus. Les risques d’une volatilité accrue des prix demeurent élevés.
Étant donné l’annulation par le président de la Russie Vladimir Poutine de l’Initiative céréalière de la mer Noire et les attaques sur les infrastructures d’exportation en Ukraine, les prix des productions céréalières ont recommencé à grimper. Or, le marché inefficace des denrées alimentaires constitue un risque à long terme. Le blé demeure deux fois plus cher qu’avant la pandémie. D’ailleurs, l’inflation des prix des denrées alimentaires est encore au-dessus de 5 % dans les pays en développement, et atteint un niveau aussi élevé que 30 % au Rwanda et en Égypte. Il est donc fort probable que les prix mondiaux des denrées alimentaires connaissent un autre essor.
Le vrai problème est que le pouvoir grandissant des grandes multinationales agroalimentaires rehausse le risque que les fortes hausses du prix des aliments deviennent la norme.
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The long-standing economic consensus that interest rates would remain low indefinitely, making debt cost-free, is no longer tenable. Even if inflation declines, soaring debt levels, deglobalization, and populist pressures will keep rates higher for the next decade than they were in the decade following the 2008 financial crisis.
thinks that policymakers and economists must reassess their beliefs in light of current market realities.
Since the 1990s, Western companies have invested a fortune in the Chinese economy, and tens of thousands of Chinese students have studied in US and European universities or worked in Western companies. None of this made China more democratic, and now it is heading toward an economic showdown with the US.
argue that the strategy of economic engagement has failed to mitigate the Chinese regime’s behavior.
WATERLOO/EAST LANSING — La pandémie de la COVID-19 et la guerre en Ukraine ont entraîné des hausses majeures du prix des denrées ces dernières années, compromettant ainsi gravement la sécurité alimentaire. Dans l’état actuel des choses, les prix mondiaux des aliments sont descendus des sommets de l’an dernier, mais personne ne devrait s’en contenter : les problèmes alimentaires mondiaux sont loin d’être disparus. Les risques d’une volatilité accrue des prix demeurent élevés.
Étant donné l’annulation par le président de la Russie Vladimir Poutine de l’Initiative céréalière de la mer Noire et les attaques sur les infrastructures d’exportation en Ukraine, les prix des productions céréalières ont recommencé à grimper. Or, le marché inefficace des denrées alimentaires constitue un risque à long terme. Le blé demeure deux fois plus cher qu’avant la pandémie. D’ailleurs, l’inflation des prix des denrées alimentaires est encore au-dessus de 5 % dans les pays en développement, et atteint un niveau aussi élevé que 30 % au Rwanda et en Égypte. Il est donc fort probable que les prix mondiaux des denrées alimentaires connaissent un autre essor.
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