Mais alors que l'on peut considérer le manque de financement mondial comme une tragédie pour les pays du Sud, pour l'Afrique, il représente en fait une formidable opportunité.
L'aide étrangère a longtemps aidé aux progrès de l'Afrique. Mais les Africains sont de plus en plus en mesure d'investir dans leurs propres solutions. D'ici 2025, les dépenses des ménages et des entreprises de l'Afrique pourraient atteindre 5,6 mille milliards de dollars et Deloitte estime que d'ici 2030, un demi-milliard d'Africains auront les revenus disponibles. Si tous les Africains disposant de ces moyens contribuaient d'un dollar par mois pendant un an pour mettre en commun nos propres ressources, les avantages seraient considérables.
LOMÉ — Cela fait maintenant plus de trois ans que l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté l'Agenda 2030 pour le développement durable mais le financement nécessaire pour répondre aux Objectifs de Développement Durable (ODD) - les objectifs clés de l'agenda - reste difficile à trouver. En réalité, moins de la moitié des 6 mille milliards de dollars du financement annuel nécessaire ont été promis.
Mais alors que l'on peut considérer le manque de financement mondial comme une tragédie pour les pays du Sud, pour l'Afrique, il représente en fait une formidable opportunité.
L'aide étrangère a longtemps aidé aux progrès de l'Afrique. Mais les Africains sont de plus en plus en mesure d'investir dans leurs propres solutions. D'ici 2025, les dépenses des ménages et des entreprises de l'Afrique pourraient atteindre 5,6 mille milliards de dollars et Deloitte estime que d'ici 2030, un demi-milliard d'Africains auront les revenus disponibles. Si tous les Africains disposant de ces moyens contribuaient d'un dollar par mois pendant un an pour mettre en commun nos propres ressources, les avantages seraient considérables.