ACCRA – À la rentrée scolaire de septembre, le demi-million ou presque d’élèves ghanéens s’apprêtant à intégrer un lycée ont eu droit à une bonne nouvelle : le président Nana Akufo-Addo remplissait sa promesse de campagne d’un enseignement totalement gratuit, pour tous les jeunes gens du pays. Ainsi a-t-il juré que non seulement les droits d’inscriptions seraient supprimés, mais que repas et manuels, dont le coût demeure souvent un obstacle pour les plus pauvres des lycéens, seraient distribués et fournis.
Le Ghana a introduit l’enseignement obligatoire et gratuit pour le primaire et le premier degré du secondaire en 1995, mais sa mise en place fut longue et difficile, et les rêves d’une carrière scolaire complète étaient souvent brisés avant même le lycée. En 2014, 37% à peine des élèves du pays étaient inscrits dans un établissement du second degré, tant les frais d’inscription étaient élevés. L’initiative présidentielle est donc un exemple à suivre, dont les voisins du Ghana pourraient s’inspirer.
Malheureusement, malgré de telles réformes progressistes, les élèves d’Afrique voient encore se dresser devant eux d’infranchissables barrières et l’éducation pour tous n’est pas, loin s’en faut, la règle. Au Ghana, par exemple, les enfants pauvres ou des zones rurales ont peu de chance de pouvoir profiter des avantages de la démocratisation de l’accès à l’enseignement secondaire.
To continue reading, register now.
Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.
With recent landmark legislation to support decarbonization and innovation, the United States is making up for lost time after its failed 40-year experiment with neoliberalism. But if it is serious about embracing a new paradigm, it will need to do more to help bring the rest of the world along.
explains how to minimize the political risks of new spending packages in the US and Europe.
What would a second Donald Trump presidency mean for US foreign policy and the world? While the man himself is unpredictable, his first term and his behavior since losing re-election in 2020 offer plenty of clues, none of which will be comforting to America's allies.
considers the implications of the 2024 presidential election for America's foreign policy and global standing.
ACCRA – À la rentrée scolaire de septembre, le demi-million ou presque d’élèves ghanéens s’apprêtant à intégrer un lycée ont eu droit à une bonne nouvelle : le président Nana Akufo-Addo remplissait sa promesse de campagne d’un enseignement totalement gratuit, pour tous les jeunes gens du pays. Ainsi a-t-il juré que non seulement les droits d’inscriptions seraient supprimés, mais que repas et manuels, dont le coût demeure souvent un obstacle pour les plus pauvres des lycéens, seraient distribués et fournis.
Le Ghana a introduit l’enseignement obligatoire et gratuit pour le primaire et le premier degré du secondaire en 1995, mais sa mise en place fut longue et difficile, et les rêves d’une carrière scolaire complète étaient souvent brisés avant même le lycée. En 2014, 37% à peine des élèves du pays étaient inscrits dans un établissement du second degré, tant les frais d’inscription étaient élevés. L’initiative présidentielle est donc un exemple à suivre, dont les voisins du Ghana pourraient s’inspirer.
Malheureusement, malgré de telles réformes progressistes, les élèves d’Afrique voient encore se dresser devant eux d’infranchissables barrières et l’éducation pour tous n’est pas, loin s’en faut, la règle. Au Ghana, par exemple, les enfants pauvres ou des zones rurales ont peu de chance de pouvoir profiter des avantages de la démocratisation de l’accès à l’enseignement secondaire.
To continue reading, register now.
Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.
Subscribe
As a registered user, you can enjoy more PS content every month – for free.
Register
Already have an account? Log in