

Many argue that the combined effects of the 2008 global financial crisis, the COVID-19 pandemic, Sino-American decoupling, and Russia’s war against Ukraine have dealt an irreversible blow to three decades of open trade and burgeoning supply chains. How should policymakers and businesses respond to the apparent demise of globalization, and what new paradigm might replace it?
ABIDJAN – Près de deux ans après le début de la pandémie de COVID-19, la nature inégale de la réponse mondiale à la crise est flagrante. Alors que très peu de pays africains ont réussi à dépenser l'équivalent de 1 % de leur PIB pour lutter contre cette urgence sanitaire pratiquement sans précédent, les économies occidentales ont rassemblé plus de 10 000 milliards de dollars, soit 30 % de leur PIB combiné, pour y faire face. L'Europe et les États-Unis ont entièrement vacciné 75 % et 70 % de leurs populations adultes contre la COVID-19, respectivement. Pendant ce temps, en Afrique, moins de 6 % des adultes ont été vaccinés. De plus, tandis que certains pays occidentaux administrent déjà des rappels, l'Afrique ne parvient pas à obtenir les premières doses.
Cette iniquité systémique est également évidente dans les efforts déployés pour faire face à la crise climatique. Les catastrophes climatiques, comme les virus, ne connaissent pas de frontières. Pourtant, alors que les gouvernements des pays du Nord réagissent à de tels événements en empruntant sur les marchés des capitaux à un coût négligeable afin de financer des plans de relance et d'investissement, les pays africains doivent compter soit sur des retombées de liquidités liées à des initiatives de suspension de dette, soit sur des promesses d'aide, soit sur un financement sur le marché des capitaux à un coût exorbitant. Aucune de ces options ne fournit actuellement à ces économies l'investissement initial en capital dont elles ont besoin pour améliorer leurs perspectives à long terme.
Alors que les dirigeants mondiaux se rendent à Glasgow pour la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26), l'Afrique a besoin d'une action collective décisive plutôt que de mots plus encourageants. Nous proposons donc un paquet financier et commercial stratégique capable de transformer l'inégalité climatique en inclusivité grâce à un transfert de ressources transformateur des émetteurs historiques de gaz à effet de serre (GES) vers l'Afrique.
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