Barry Eichengreen, Professor of Economics at the University of California, Berkeley, is a former senior policy adviser at the International Monetary Fund. He is the author of many books, including In Defense of Public Debt (Oxford University Press, 2021).
BERKELEY – Décrocher le rôle de monnaie de réserve est souvent décrit comme une compétition où le gagnant remporte la mise. Dans cette perspective, il n’y aurait de place que pour une seule et unique monnaie de réserve internationale. Qui sera le gagnant, telle est la question.
La logique du marché, dit-on, décidera du résultat. Pour les importateurs et exportateurs, indiquer des prix dans la même devise – disons le dollar – que d’autres importateurs et exportateurs permet d’éviter des malentendus avec les clients. Pour les banques centrales, détenir des réserves de change dans la même devise que d’autres banques centrales signifie détenir l’actif le plus liquide. Si tout le monde achète, vend et détient des dollars, il est payant de faire de même puisque les marchés dont les actifs sont libellés en dollars seront les plus profonds.
Même s’il est possible que survienne un point de rupture où tout le monde passe d’une devise à une autre, la structure en réseaux du système monétaire international, affirme-t-on à nouveau, ne laisse de place que pour une seule devise de réserve internationale à part entière.
To continue reading, register now.
Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.
Subscribe
As a registered user, you can enjoy more PS content every month – for free.
Register
Already have an account? Log in