PRINCETON – Le sacrement d’Alexander Medvedev par le président russe, Vladimir Poutine, pour lui succéder en mars prochain à ce qui était censé être une élection présidentielle démocratique, montre que les dirigeants russes n'ont pas changé d’un iota. Comme sous le régime de Leonid Brejnev, il est de plus en plus probable que les mêmes noms continueront à faire la une des actualités dans les décennies à venir.
Selon Gleb Pavlovsky, principal idéologue du régime de Poutine, le système russe actuel est parfait à tous les égards, excepté à un seul : il ne connaît pas ses ennemis. En effet, il semblerait que tous les membres du Kremlin soient en pleine lecture de Carl Schmitt, juriste et théoricien nazi selon lequel la mission centrale de la politique consiste à nommer ses ennemis.
Conformément à l'esprit de Schmitt, les fidèles de Poutine ont désigné leur ennemi : un parti libéral, l’Union des Forces de droite, dont les rencontres publiques ont été dispersées par les forces de police armée, les chefs de file arrêtés et molestés, et les partisans qualifiés par Poutine de « coyotes ».
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The G7 countries may have set out to deter China without escalating the new cold war, but the perception in Beijing suggests that they failed to thread the needle at their recent summit in Hiroshima. It is now clear to all that the United States, its allies, and any partners they can recruit are committed to containing China’s rise.
juxtaposes recent developments and current trends with diplomatic happy talk about a “thaw” in tensions.
The US Federal Reserve is adrift, and it has only itself to blame. Regardless of whether its policy-setting committee announces another interest-rate hike in June, its top priority now should be to address the structural weaknesses that led it astray in the first place.
thinks the US central bank's biggest problem is not the economy but rather its own institutional shortcomings.
PRINCETON – Le sacrement d’Alexander Medvedev par le président russe, Vladimir Poutine, pour lui succéder en mars prochain à ce qui était censé être une élection présidentielle démocratique, montre que les dirigeants russes n'ont pas changé d’un iota. Comme sous le régime de Leonid Brejnev, il est de plus en plus probable que les mêmes noms continueront à faire la une des actualités dans les décennies à venir.
Selon Gleb Pavlovsky, principal idéologue du régime de Poutine, le système russe actuel est parfait à tous les égards, excepté à un seul : il ne connaît pas ses ennemis. En effet, il semblerait que tous les membres du Kremlin soient en pleine lecture de Carl Schmitt, juriste et théoricien nazi selon lequel la mission centrale de la politique consiste à nommer ses ennemis.
Conformément à l'esprit de Schmitt, les fidèles de Poutine ont désigné leur ennemi : un parti libéral, l’Union des Forces de droite, dont les rencontres publiques ont été dispersées par les forces de police armée, les chefs de file arrêtés et molestés, et les partisans qualifiés par Poutine de « coyotes ».
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