BERLIN – Sur le plan politique, 2019 sera une année extrêmement importante pour l'Union européenne. Le Royaume-Uni est actuellement en passe de quitter l'UE le 29 mars 2019. À la suite des élections au Parlement européen en mai, la quasi-totalité des postes de direction des plus importantes institutions de l'UE vont passer dans d'autres mains. Ainsi, selon la répartition des sièges parlementaires, l'Europe pourrait faire l'objet d'un réalignement du pouvoir entre les États membres, au sein des institutions de l'UE et entre les États membres et le Parlement européen.
La nouvelle répartition du pouvoir au sein des institutions de l'UE va se refléter en grande partie sur le personnel. Les nouveaux présidents de la Commission européenne, du Conseil européen et de la Banque centrale européenne seront nommés et un nouveau Haut représentant de l'Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité sera choisi. Si les partis eurosceptiques nationalistes deviennent le plus grand groupe au Parlement européen, ces nominations pourraient bien marquer une rupture brutale avec le passé.
Les États membres de l'UE sont plus divisés que jamais, même sur les questions les plus fondamentales du projet européen. Le large consensus pro-européen du passé a été remplacé par une renaissance du nationalisme. De plus, l'Est est de plus en plus opposé à l'Ouest - et le Nord de plus en plus opposé au Sud. Il y a de bonnes raisons de craindre que ces divisions de plus en plus marquées se retrouvent dans la nouvelle composition de la majorité du Parlement européen, ce qui va rendre la gouvernance difficile, sinon impossible.
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The Russian state’s ideological madness and reversion to warlordism have been abetted by a religious fundamentalism that openly celebrates death in the name of achieving a god-like status. As Vladimir Putin’s propagandists are telling Russians, “Life is overrated.”
traces the religious and intellectual roots of the Kremlin’s increasingly morbid war propaganda.
It is hard to reconcile the jubilant mood of many business leaders with the uncertainty caused by the war in Ukraine. While there are some positive signs of economic recovery, a sudden escalation could severely destabilize the global economy, cause a stock market crash, and accelerate deglobalization.
warns that the Ukraine war and economic fragmentation are still jeopardizing world growth prospects.
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BERLIN – Sur le plan politique, 2019 sera une année extrêmement importante pour l'Union européenne. Le Royaume-Uni est actuellement en passe de quitter l'UE le 29 mars 2019. À la suite des élections au Parlement européen en mai, la quasi-totalité des postes de direction des plus importantes institutions de l'UE vont passer dans d'autres mains. Ainsi, selon la répartition des sièges parlementaires, l'Europe pourrait faire l'objet d'un réalignement du pouvoir entre les États membres, au sein des institutions de l'UE et entre les États membres et le Parlement européen.
La nouvelle répartition du pouvoir au sein des institutions de l'UE va se refléter en grande partie sur le personnel. Les nouveaux présidents de la Commission européenne, du Conseil européen et de la Banque centrale européenne seront nommés et un nouveau Haut représentant de l'Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité sera choisi. Si les partis eurosceptiques nationalistes deviennent le plus grand groupe au Parlement européen, ces nominations pourraient bien marquer une rupture brutale avec le passé.
Les États membres de l'UE sont plus divisés que jamais, même sur les questions les plus fondamentales du projet européen. Le large consensus pro-européen du passé a été remplacé par une renaissance du nationalisme. De plus, l'Est est de plus en plus opposé à l'Ouest - et le Nord de plus en plus opposé au Sud. Il y a de bonnes raisons de craindre que ces divisions de plus en plus marquées se retrouvent dans la nouvelle composition de la majorité du Parlement européen, ce qui va rendre la gouvernance difficile, sinon impossible.
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